A propos

Dans une autre vie, j’écris des scripts pour traiter des données, et du code pour construire des applications web. De l’écriture objective. Fastoche quoi ! Mais quid d’une écriture qui m’implique subjectivement ? Ah ah … je fais moins la maline, là !

Les auteurs m’ont beaucoup fait rêver – c’est peu de le dire…
Ma propre parole par contre, m’est longtemps restée interdite.

Juillet 2012. Cette fois, j’y vais !
Je commence à publier en mêlant des éléments anciens et des éléments d’actualité. *
Ce blog est donc une sorte de coming out symbolique.

Quelques semaines après les premières mises en ligne, ailleurs sur le web, quelqu’un a commenté une photo me représentant par ces mots : « the walking thinker ».

L’annotation était un simple clin d’oeil à la posture dans laquelle la photographe m’avait surprise: un pied devant l’autre (ce qui – comme dit la chanson – est encore la meilleure façon de marcher) et une main sous le menton, comme pour soutenir ma tête. Mes oreilles ne se sont pas trop fait prier pour s’approprier ce commentaire, non seulement parce que plongée dans mes considérations internes, j’arpente volontiers les rues de Paris à pied, mais aussi parce que parmi ces considérations se trouve l’idée que la pensée occidentale, de Nietzche à Cioran, en passant par Virginia Woolf, semble souvent enfermée dans des variations amères sur la souffrance à être au monde et ses effets de bord.
N’est-il donc pas possible de penser sans s’enliser dans un triturage de la souffrance ?
Évidemment, la référence au célèbre mélancolique de Rodin n’est déjà pas pour déplaire à mon idéal du moi qui, comme vous pouvez le constater, n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié…
L’idée de sortir ce penseur de sa torpeur mélancolique et de le mettre en marche me plait encore plus ! So …

Let’s try and be a walking thinker !

Je tisse donc ici, mon morceau de toile symbolique.
En mots – français ou anglais – ou en images, suivant le chemin que ça choisi.

Si certains fils se prennent dans les vôtres, n’hésitez pas à les tricoter ensemble :

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* En plus de la date de publication, vous trouverez la « date créa », c’est-à-dire la date, parfois approximative, à laquelle les mots ou les images en question ont émergés.
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